dimanche 31 mars 2013

Le quart d'heure culturel: le papier de crottin

J'emprunte intégralement le texte suivant à Wikipedia (sauf mes remarques vaseuses entre parenthèses et en italiques, sous la mention ndlr).

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Élaboration de la pâte à papier

La pâte à papier est le matériau de base (de la fabrication du papier ndlr). Elle peut être produite à partir de différents composants :
  • le bois et d’autres matières ligno-cellulosiques (bagasse de canne à sucre, paille) ;
  • le papier (dans le cas du recyclage) ;
  • les plantes fibreuses comme le chanvre ou le lin ;
  • le tissu (chiffons de coton) ;
  • Le crottin (de cheval ou d'éléphant par exemple) ;
  • etc.
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Procédé naturel : utilisation de la cellulose contenue dans les excréments d’herbivores non ruminants. En 1841, M. Tripot de Paris déposa un brevet pour fabriquer du papier « à partir de la fiente de tous les animaux herbivores » (Si c'est Mr Tripot, il avait peut être un coup dans le pif ! ndlr). Cette idée fut reprise par M. Jobard (après Mr Tripot, on n'est pas surpris ! ndlr) (directeur des Arts et Métiers de Bruxelles) (ce serait pas une blague sur les belges une fois ? ndlr). Il estimait que la paille et le foin avaient déjà subi une première trituration sous la dent et dans l’estomac des chevaux (si c'est pour faire du papier mâché, c'est tout indiqué ! ndlr) « Le crottin, disait-il, est en grande abondance : on peut obtenir de chaque cheval un kilogramme de papier par 24 heures (presque autant qu'une photocopieuse ! ndlr) ; une seule caserne de cavalerie suffirait à la consommation du Ministère de la guerre (c'est pas gentil pour les fonctionnaires ! ndlr). Il est étonnant que l’on n’ait pas songé plus tôt à cette matière (cette matière f..., en somme ! ndlr) »
L’idée fut exploitée un peu plus tard par une usine, située aux Portes de Paris, qui fabriquait du papier et du carton avec le fumier des chevaux des écuries impériales (du papier haut de gamme pour le coup ! ndlr) . Certains papiers « bulle » en pâte demi-blanchie qui sortaient de ces ateliers étaient appréciés, paraît-il, pour envelopper la pâtisserie (pour donner du parfum ? ndlr) (Albert CIM, Le Livre, tome III).
Depuis 1995, le moulin à papier de Brousses-et-Villaret, dans l’Aude, fabrique du papier avec la cellulose du crottin des éléphants (plus c'est gros, plus ça passe ! ndlr) de la réserve africaine de Sigean.

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Le papier de crottin d'éléphant inventé par Mr Tripot et le belge Jobard pour envelopper la pâtisserie, ça ressemble à un canular. Et pourtant c'est dans Wiki, quiconque peut le vérifier en tapant "papier".

samedi 30 mars 2013

Reliure de sauvegarde, Reliure d'art et Restauration

L'activité en club de reliure génère souvent des discussions sur "qu'est-ce qui relève de la reliure ? qu'est-ce qui relève de la restauration ?". Le but de ma réflexion est d'essayer de clarifier ces termes au regard de l'activité pratiquée dans les clubs.

Je prélève deux définitions dans Wikipedia.
 "La reliure ... consiste à lier, à rassembler les feuilles d'un livre ... de manière à en prévenir la dégradation, ... et souvent, à lui donner une esthétique avenante. Par extension, le terme désigne aussi le résultat de ce travail."
 "La restauration est le fait de redonner à une œuvre, ou à un ouvrage, une apparence que l'on suppose proche de son état initial."

Au regard de ces définitions, on pourrait dégager trois types d'activité dans les clubs.

     1. Une activité que l'on pourrait appeler "reliure de sauvegarde". Elle consiste à reconstruire un ouvrage de façon à lui redonner une robustesse suffisante et un aspect extérieur honorable. La couvrure peut être simplement de  toile, ou toile et papier. Une couvrure cuir, demi-cuir-papier ou demi-cuir-toile, la pratique de fenêtres pour coller titres ou photographies sur les plats, sont en quelque sorte des premières étapes vers la reliure d'art.

     2. La reliure d'art. Au delà du travail de reconstruction (reliure de base), elle consiste à exploiter l'étape de couvrure pour réaliser une création personnelle. Matériaux (peaux d'origines diverses, toiles, bois, autres), style et composition sont à la liberté de l'artiste-relieur. Par contre, la tradition en ce domaine exige une qualité de réalisation de très haut niveau, absolument comparable à celle exigée dans les métiers de l'orfèvrerie, de la marqueterie ou de la joaillerie.

     3. La restauration. Elle se pratique lorsque l'on possède, en principe, tous les éléments d'un livre (texte, illustrations, plats et dos) généralement désolidarisés. L'activité est donc plus technique que créative. L'exigence de qualité du fini est forcément limitée par l'état initial de l'ouvrage (on fait "au mieux"). Par contre la difficulté réside plutôt dans la résolution de problèmes non classiques, propres au "vécu" de l'ouvrage: résorption de tâches diverses, réparation des accrocs, raccrochage des plats, etc...

L'activité de restauration trouve son apogée dans la "restauration de patrimoine", telle que pratiquée dans le monde des musées et bibliothèques, mais qui suppose un cadre de travail extrêmement strict lié au respect des pièces ayant une valeur historique.

J'ai volontairement introduit cette distinction entre restauration ordinaire et restauration de patrimoine. Dans ce dernier cas, il s'agit de documents rares, voire uniques, témoins d'un passé qui leur donne une véritable valeur historique. En milieu institutionnel (musées, bibliothèques), la restauration de ces ouvrages fait l'objet de contraintes très étroites visant à respecter l'intégrité du document (charte de la restauration). D'une manière générale, il s'agit de ne dénaturer le document en aucune façon, ni adjonction ni suppression ni modifications de parties originelles. La restauration est alors restreinte au nettoyage, réparation de déchirures et remontage de l'ouvrage dans sa couverture après couture si nécessaire. Des parties manquantes peuvent être remplacées par des adjonctions neutres, sans but décoratif mais permettant d'assurer la cohésion du document. Les produits de traitement pouvant être utilisés sont très spécifiques (acidité, sensibilité aux U.V., etc...) afin d'assurer un vieillissement correct de l'ouvrage. Il est clair que l'on ne saurait mettre en péril, fut-ce à l'échelle d'un siècle, un document qui peut avoir survécu à deux, trois siècles ou plus d'existence.

Mon point de vue personnel, qui je l'admet peut prêter à discussion, est que ces règles ne peuvent être retenues dans toute leur rigueur pour la restauration d'ouvrages courants par des amateurs. Un amateur souhaitera restaurer un livre qui a pour lui une résonance affective: roman qu'il a aimé, document sur des sujets ou évènements qui le touchent, mais dont le tirage a été suffisant pour qu'on ne puisse le classer parmi les documents rares. Si l'aspect ancien de l'ouvrage reste un attrait qu'il aimera préserver, le souci de reconstituer un objet dans un état très proche de son état d'origine, complet et d'aspect attrayant à la lecture justifie - c'est mon point de vue, je le répète- quelques écarts aux normes évoquées ci-dessus. Complémenter les manques par des éléments photocopiés, recolorer partiellement des couvertures polychromes, remplacer des parties non essentielles délabrées (gardes couleurs), etc... , sont des artifices que personnellement je m'autorise, certes avec parcimonie, mais qui m'apportent une véritable satisfaction esthétique au niveau du résultat. On objectera sans doute une certaine perte d'authenticité" du document. Je crois qu'il s'agit là pour chacun d'un choix personnel qui consiste à placer le curseur entre la rigueur de l'authenticité et le souci d'une esthétique épurée au final.

En résumé, pour l'amateur, on pourrait dire que la reliure de sauvegarde est une activité de base pour simplement sauver les ouvrages que l'on aime, la reliure d'art est un activité de création qui exige à la fois l'imagination et le goût de l'artiste mais aussi l'exigence de perfection de l'orfèvre, la restauration est une activité essentiellement technique qui exige des qualités d'ingéniosité et un goût pour la recherche de solutions pratiques. 

mercredi 13 mars 2013

Des livres "brochés"

Comment traiter des livres initialement "brochés" ? Mais d'abord qu'est-ce qu'un brochage ?
Je prélève la définition dans Wikipedia
"Le brocheur, ou plus souvent la brocheuse (bonjour les machos ! ndlr) est celui ou celle qui ... plie et coud les feuilles d'un livre et recouvre celui-ci d'un papier préparé pour cet usage ".
Le plus important est dans les sous-entendus. Il s'agit en principe d'un travail de couture simple, sans cousoir ni machine, avec une couverture sommaire en papier. Evidemment l'industrie moderne a mécanisé ce travail, mais le brochage manuel a fait vivre de nombreuses femmes au XIXème.
Ce procédé sommaire produisait des livres très fragiles, que l'on retrouve aujourd'hui très déglingués.

L'attitude la plus courante consiste à les remonter en reliure standard, avec couvrure cartonnée simple ou artistique, l'ancienne couverture papier étant rapportée à l'intérieur.
Personnellement, je trouve cela regrettable pour certains livres du XIXème, particulièrement lorsque la couverture est illustrée. Le côté rustique de l'ouvrage broché, destiné à un public populaire, fait partie de son charme, et on peut envisager de le restaurer comme tel.

Le problème se pose à deux niveaux: la couture et la couvrure (ici plutôt la couverture).

La couture

     - couture simple à deux fentes de grecquage

Si l'on en croit l'encyclopédie Roret, le brochage traditionnel consistait simplement à faire courir un fil entre deux "chaînettes".

J'ai schématisé le parcours du fil dans la photo ci-contre. En suivant le trajet du fil depuis le point O, on y reconnaîtra facilement le travail de couture usuel, sauf que l'on n'a pas les passages de ficelles qui ici n'existent pas.

Les pointes de flèche sur la figure  indiquent les traversées de cahiers. Les boucles en B2 et en A3 figurent les points de chaînette avec passage sous le cahier précédent et retour du fil dans sa boucle.

La couture ne permet pas d'utiliser le cousoir puis qu'il n'y a pas de ficelles pour se fixer dessus.
On se retrouve donc à coudre "à la volée", ce qui est moins facile qu'avec le cousoir car le livre ne manque pas de se tortiller en tous sens. Avec la pratique, on apprend à maîtriser la bête. Je n'ai pas d'information sur la manière dont procédaient les "brocheuses" en pratique et c'est dommage !

     - couture à 3 fentes de grecquage

De fait je n'ai pas utilisé la solution précédente car elle conduit manifestement à une reliure fragile; preuve en est l'état des livres du XIXème construits de cette façon. On ne la retiendra que si l'on veut respecter scrupuleusement l'authenticité de l'ouvrage.
J'ai d'abord essayé plusieurs solutions que je n'ai finalement pas retenues:
             - brochage simulé. En réalité, je réalise une couture standard au cousoir, avec ficelles, et je couvre par un papier collé sur le dos. Méthode abandonnée (dos trop rigide).
             - double brochage à 4 fentes. Le brochage standard à deux fentes, décrit plus haut, est répété deux fois sur la hauteur du livre. Le travail se fait donc à deux aiguilles simultanées. Méthode abandonnée (travail assez malcommode).

- La solution finalement retenue est basée sur un grecquage à 3 fentes. L'idée semble simple mais le choix de parcours du fil n'est pas évident. On choisira un fil très fin pour ne pas "monter" le dos.

La photo ci contre montre le démarrage au niveau des deux premiers cahiers. Le trajet du fil est propre à ces deux cahiers car on n'a pas encore de cahier précédent pour des points de chaînette ordinaires.
On pourra suivre le trajet à partir du départ en O, jusqu'à la sortie en P. Comme vu plus haut, les pointes de flèche sur la figure indiquent les traversées de cahiers. Le retour du fil en A1 donne lieu à un double noeud.

La photo ci-contre montre le trajet courant du fil à partir du point P où nous l'avons laissé. Ce trajet est illustré en trait fort de P à Q. On peut le résumer simplement par la phrase suivante. "le fil est tiré entre les fentes de grecquage mais à chaque fente, on entoure le fil passant à cet endroit sous le cahier précédent (chaînette) ".

D'une manière pratique, il y a quelques difficultés de prise en main que chacun résoudra à sa façon.
Le travail se fait à la volée, on peut conserver la position ouverte du cahier en cours à l'aide d'une pince en carton (les "shadocks" de Marie-Odile). Par ailleurs, on ne serrera pas trop la couture, sans quoi le dos a tendance à prendre un arrondi inversé. Perso j'intercale un carton bulle avant de coudre le prochain cahier de façon à maintenir une certaine souplesse.

Le travail du dos et la couverture

Le dos devra être maintenu aussi plat que possible dans toutes les opérations. Même si ce n'est sans doute pas conforme à la tradition, je renforce le dos d'une mousseline et de krafts, que je ponce soigneusement pour avoir un dos le plus lisse et le plus plat possible. Un très léger arrondi est acceptable, mais un arrondi inverse ne l'est pas (il faut sans cesse lutter contre).
Pour la couvrure, j'assemble les couvertures et le dos d'origine sur un papier japon. Le dos étant généralement perdu, je le remplace par un papier fort. Perso, le papier faisant office de charnière, je le renforce encore par un japon fort débordant sur l'intérieur des plats. Enfin le dos est collé à plat sur le livre.

Complément.

Le volume fini n'a une forme naturelle que si le dos n'a pas trop "monté", ce qui suppose un petit nombre de cahiers et un fil très fin. J'ai cependant rencontré un cas à 36 cahiers, donc à priori inquiétant sous cet aspect. Je l'ai résolu en mettant au point un schéma de brochage avec "cahiers sautés" sur un grecquage à 5 fentes. Cette solution assez analogue à la précédente ne sera pas détaillée ici.

Deux exemples:


Les deux livres ci-contre ont été traités suivant la méthode ci-dessus avec grecquage à 3 fentes.

Les dos ont été recomposés sur papier bleu à l'aide de Picasa, avec la fonture "Bauhaus 93", remplissage des lettres au crayon aquarelle rouge.

Pour la petite histoire, ces deux livres de récréations mathématiques et géométriques appartenaient à Emile Roux, 24, Artillerie 5, Batterie 1.8.155.
On savait s'occuper intelligemment dans les tranchées.




vendredi 8 mars 2013

Des étagères faciles à faire

Oh là ! J'entends d'ici les protestations de toutes part, voire du monde entier (cf. mon post du 2 Mars).
Quoi ! Sous le prétexte de parler de restauration, il nous rase avec une leçon primaire d'ébénisterie !
Attendez ! Laissez-moi m'expliquer! Si vous faites de la restauration, c'est que vous avez beaucoup de livres. Il vous faudra bien les ranger. D'accord, si vous faites de la reliure d'art, un carton à chapeau vous suffira, pour la vie. En restauration, vous pouvez produire un livre par semaine, soit 52 par an, donc 520 en 10 ans. Ca prend de la place tout ça ! CQFD.
Si je ne vous ai pas convaincu, tant pis pour vous. Collectionnez autre chose; les timbres-postes, ou les coléoptères. Ca prend moins de place.

Je reviens à ma question. Comment faire des étagères en vrai bois, peu coûteuses, ajustables en hauteur,  faciles à fabriquer avec une bonne précision ? En somme des étagères style IKEA, celles qui sont pleines de trous.
Qui a dit "la solution: ben ! aller chez IKEA" ?. Tiens, elle est bonne celle là, j'y avais pas pensé !
O.K. la solution IKEA a toutes les qualités sauf une: votre étagère n'est pas à vos mesures. Vous perdez une place précieuse sur un mur que vous pouviez mieux exploiter. Et c'est dommage !

Donc voici ma méthode. Elle est illustrée par les photos.

I. Le projet
D'abord, faire un dessin côté de son projet sur papier (Photo 1: ici il s'agit d'une étagère en  hauteur, occupant l'angle haut d'une pièce et le dessus d'une porte. Voir photo finie Numéro 15). La structure en noir est une structure rigide. Les étagères représentées en pointillé seront mobiles.
En butée sur un mur ou un meuble (ici il y a un mur à droite), on ménagera un espace d'au moins 8 cm pour permettre la manipulation des taquets qui supportent les étagères. Cet espace sera caché par un volet.

II. Le matériel

     - Des planches en quantité suffisante pour le projet. On trouve maintenant dans tous les magasins de bricolage des planches peu coûteuses, fabriquées industriellement par assemblage collé de planchettes de bois (Photo 2). Elles donnent un excellent effet "bois naturel". Je conseille des planches de 30 x 200 x 1,8.
     - Une scie sauteuse
     - Une perceuse dont je conseillerai vivement le montage sur colonne de perçage. Personnellement, j'ai trouvé chez L...y-M....n, magasin de bricolage dont je ne dévoilerai pas le nom, une perceuse à colonne moins chère que la colonne de perçage (il y a 2 ans, c'est vrai). Un vrai bonheur (Photo 3)!
     - Le système de taquets pour supporter les étagères est constitué de boulons poëliers de 8 mm à tête fendue, longueur 40, écrous et rondelles assortis, de tiges filetées de 8 mm, longueur 60, et enfin de manchons de diamètre intérieur 8mm, longueur 20 (Photo 4). J'ai trouvé ces manchons et les tiges filetées, par Internet, chez  "CCB Composants S.A.", le reste dans le commerce courant.

III. Préparation et montage

Les photos suivantes parlent d'elles mêmes.

     - Couper les planches suivant le plan (Photo 5). Tracer le repérage de position des trous pour les taquets (Photo 6). Positionner sous la colonne de perçage (Photo 7). Comme ça, on fait des trous partout; ça va moins vite qu'avec une mitraillette mais c'est plus précis ! (Photo 8).

     - Assembler la structure rigide au sol (Photo 9). Perso, j'utilise la technique du "vissé-collé". Les planchettes diagonales visibles au fond assureront provisoirement la rigidité de la structure pendant le transport. Prévoir les fixations murales (équerres visibles sur la photo). Fixer la structure au mur (Photo 10).

IV. Les taquets et les étagères
 
Les photos 11, 12, 13 illustrent les 3 dispositions de taquets. "11" pour supporter une étagère courante. "12" lorsque un côté est peu accessible au tournevis (cf. l'espace vide prévu dans le projet). "13" lorsque on veut disposer deux étagères droite et gauche au même niveau.
Couper les étagères suivant le plan. La photo 14 montre les taquets, les étagères. On aperçoit l'espace réservé à droite pour la manipulation des taquets.
La photo 15 montre l'ensemble fini, avec le volet cache à droite.

Temps de travail. Deux jours de retraité ! Et un retraité, ça se lève tard. Cool !

Voilà, y'a plus qu'à mettre les bouquins. Ya ka !


dimanche 3 mars 2013

Deux nouveaux livres

Deux livres finis depuis longtemps (finis...si l'on veut ! En restauration, on peut toujours continuer: mais c'est parfois de l'acharnement thérapeutique) .Pourquoi je les ai pas mis plus tôt ? Ben ! Faut prendre les photos, les réduire, les assembler sur Picasa (y'a tout dans Picasa, mais quel foutoir !), taper le message... J'ai pas que ça à faire, moi ! Sacrebleu !

Pour une fois, j'ai mis quelques photos avant et après restauration... pour faire taire ceux qui croient que je les achète finis. Bien sûr, y'en a qui diront que je ne photographie que les bonnes pages. Je n'ai que mépris pour ces gens là, c'est des jaloux !!!

samedi 2 mars 2013

Ki c'est ki lit ce blog ?

Mon blog est maintenant ouvert depuis 1 mois. Je me suis demandé si par hasard quelqu'un au moins l'avait ouvert. Or il se trouve que Google donne des statistiques en nombre de pages lues.
Et bien tenez-vous bien (je m'adresse aux millions d'internautes susceptibles d'y accéder), à ce jour, mon blog a été ouvert 200 fois exactement depuis sa création ! Par qui donc, je vous le demande ?

Des mauvaises langues m'ont dit que c'est moi qui avait dû l'ouvrir 199 fois (j'ai enlevé une unité car je sais un ami qui l'a ouvert, pour me faire plaisir).
Faux ! dans les 200 pages lues, 21 l'ont été depuis les Etats-Unis, 13 depuis l'Allemagne, 4 depuis le Royaume-Uni. J'aurais donc fait le tour du monde en 15 jours ! Mieux que Philéas Fogg !
Il y a encore des mauvaises langues pour dire que ce sont des gens qui cherchaient à bequeter dans le coin (le blog s'appelle Restauration-91). Ils auraient tapé "Restaurant Essonne" sur Google qui les aurait envoyés chez moi. Et bien, non, d'abord ça ne marche pas, j'ai essayé, et puis 38 personnes préparant, de l'étranger, au même instant, un voyage à Corbeil ou à Montgeron, franchement, je n'y crois pas. Il n'y a rien à faire ni à Corbeil ni à Montgeron. Ca ne tient pas.

Donc je dois en conclure que mes messages sont consultés avec avidité par des relieurs du monde entier, aux USA, en Allemagne..., peut être demain en Birmanie, au Zimbabwe ou en Laponie pour la restauration de vieux documents sur feuilles d'eucalyptus, de bananier ou de peau de phoque retournée.
Je ne vois pas d'autre explication possible. Je m'en réjouis.

Mais si ce n'est qu'un artefact de l'informatique, tant pis, je continuerai quand même.