Une approche que j'aime bien; mêler plusieurs artisanats dans une seule réalisation. Ainsi, au delà de mon activité reliure-restauration qui fait l'objet de ce blog, j'ai également une activité "peinture sur bois", que je pratique au sein de l'association "Arts et Loisirs" de Savigny-sur-Orge, sous la direction (ferme) de Mme Manuela di Piazza.
Donc pourquoi pas une reliure dont la décoration serait une (ou plusieurs) peintures. Dans le cas présent, il sera plutôt question de peinture sur carton, mais en utilisant les couleurs acryliques, cela ne change pas grand chose à l'affaire.
Le livre que j'ai entrepris est un ouvrage du milieu du XXème intitulé "Plantes, fleurs, fruits" de G. Fraipont (photo 1).
Les nombreuses aquarelles couleurs qu'il contient (photo 2) lui donnent un cachet suranné tout à fait sympathique. Je n'ai pas pris de photo de l'affreuse toile noire qui l'habillait, probablement pas d'origine.
Le résultat de mon travail est représenté ci-après.
La photo 3 est une vue d'ensemble du livre ouvert.
Le premier plat (photo 4) assemble 2 photos prélevées sur Internet: un bouquet
de fleurs mélangées et un plant de fraisiers. Le second plat (photo 6) représente
une branche de physalis ("amours en cage"), le dos (photo 5) une grappe de
(petites) tomates avec ses fleurs. Le titre est posé à chaud au ruban
couleur.
Sur le plan reliure, la réalisation du listel est un peu
faible, dites-vous ? Mince alors ! Encore un livre qui n'est pas
parfait ! Quel métier !
dimanche 22 juin 2014
vendredi 20 juin 2014
Encore une idée pour la reliure: la peau de (votre) femme...
Bon ! je propose ! Enfin, ce n'est qu'une idée, vous en faites ce que vous voulez !
Ce billet vient en complément de mon article du 2 Juin 2013 sur le même sujet "les reliures en peau humaine".
Une amie me signale le document suivant:
http://m.leparisien.fr/insolite/bibliotheque-de-harvard-un-livre-du-xixeme-siecle-relie-en-peau-de-femme-05-06-2014-3899957.php
Il y est question d'un livre qui figurerait dans la bibliothèque d'Harvard (USA), formellement identifié par les scientifiques comme étant relié en peau humaine.
Cet ouvrage (photo ci-contre) "Les destinées de l'âme" d'Arsène Houssay aurait appartenu à un médecin ami de l'auteur, lequel l'aurait fait relier ainsi avec la peau d'une malade mentale, sous le prétexte qu' "un livre sur l’âme humaine méritait bien qu’on lui donnât un vêtement humain".
Je relève simplement dans l'article que pour authentifier la nature de la peau, les scientifiques ont envisagé, puis éliminé formellement " le mouton, le bétail et la chèvre" (c'est encore heureux), mais ont finalement hésité entre le gibbon et la femme.
Non ! Non ! de cette dernière comparaison odieusement machiste, je ne conclurai qu'une seule chose: ces scientifiques là sont des mufles !!
Ce billet vient en complément de mon article du 2 Juin 2013 sur le même sujet "les reliures en peau humaine".
Une amie me signale le document suivant:
http://m.leparisien.fr/insolite/bibliotheque-de-harvard-un-livre-du-xixeme-siecle-relie-en-peau-de-femme-05-06-2014-3899957.php
Il y est question d'un livre qui figurerait dans la bibliothèque d'Harvard (USA), formellement identifié par les scientifiques comme étant relié en peau humaine.
Cet ouvrage (photo ci-contre) "Les destinées de l'âme" d'Arsène Houssay aurait appartenu à un médecin ami de l'auteur, lequel l'aurait fait relier ainsi avec la peau d'une malade mentale, sous le prétexte qu' "un livre sur l’âme humaine méritait bien qu’on lui donnât un vêtement humain".
Je relève simplement dans l'article que pour authentifier la nature de la peau, les scientifiques ont envisagé, puis éliminé formellement " le mouton, le bétail et la chèvre" (c'est encore heureux), mais ont finalement hésité entre le gibbon et la femme.
Non ! Non ! de cette dernière comparaison odieusement machiste, je ne conclurai qu'une seule chose: ces scientifiques là sont des mufles !!
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